Liste des Fables

Little DUFLOTTE et Bobby PISSENLIT


Il était une fois, dans un petit village paisible,
Une charmante petite chienne teckel, pleine de civilité,
Little DUFLOTTE, si mignonne et si agile,
Mais qui avait un ennui à régler sans délai.

En effet, notre chère DUFLOTTE devait rembourser
Au chat blanc Bobby PISSENLIT, sa dette non réglée,
Quinze euros, une somme qu'elle avait préalablement empruntée,
Pour s'acheter des croquettes de qualité.

Malheureusement, notre petite teckel était distraite,
Et avait oublié sa dette, c'était bien embêtant,
Car Bobby le chat blanc, d'une humeur exécrable et traitre,
N'arrêtait pas de lui réclamer son argent.

Un jour, alors que Little DUFLOTTE se promenait,
Elle croisa sur son chemin Bobby, l'air agacé,
"Où est mon argent, petite chienne désinvolte ?"
Lui demanda-t-il, l'air menaçant et hargneux.

DUFLOTTE, prise au dépourvu, se mit à pleurer,
Elle promit de rembourser sa dette, sans plus tarder,
Elle courut à la banque la plus proche,
Et rendit les quinze euros à Bobby, son chat si proche.

Depuis ce jour, Little DUFLOTTE apprit à être plus sérieuse,
À ne plus emprunter sans penser aux conséquences,
Et à toujours honorer ses engagements sans détours,
Car dans la vie, il est important d'être digne de confiance.

Type : une fable - Créé le 23/02/2025 10:24

Monsieur Brouillard : Roi du Flou et Maître des Sous (des autres)


Il était une fois, dans un monde voilé de fumée,
Un certain Monsieur Brouillard, aux promesses dorées.
Il parlait de sommets, d’exploits inégalés,
Mais derrière son sourire, des rêves mal ficelés.

« Venez, mes amis, suivez-moi dans les cieux,
Je grimpe l’Everest plus haut que tous les dieux ! »
Disait-il en tendant la main, avec un charme certain,
Et dès qu’il saisissait vos écus, il cherchait le prochain.

L’argent volé, vite oublié,
Toujours prêt à promettre qu’il rembourserait.
Mais en réalité, dans un déni épais comme la brume,
Monsieur Brouillard ignorait la vérité qui fume.

Plus son égo enflait, plus il tirait sur des proies,
Chaque nouveau créancier nourrissait son moi.
Il croyait en sa grandeur, en sa puissance divine,
Mais semait chaos et ruine là où il incline.

« Ce n’est pas ma faute, je ne fais que rêver,
Je suis un créateur, un Dieu, vous ne comprenez pas ! »
Disait-il, en jouant de sa fausse humilité,
Tandis que ses victimes sombraient, ruiné par l’ingrat.

Dieu autoproclamé, il ne voyait pas le mal,
Qu’il laissait sur son chemin, d’un geste brutal.
Pour chaque nouveau sommet qu’il se disait grimper,
Un collaborateur, déchu, finissait par trébucher.

Le chaos, l’embrouille, devenaient son royaume,
Sa vanité croissait, sa brume devenait son baume.
Et ses amis, ruinés, le regardaient hébétés,
Voyant qu’il n’était qu’un roi des illusions crépitées.

Moralité :
Quand l’égo d’un homme enfle à chaque nouvelle proie,
Il laisse derrière lui chaos, mais jamais de foi.

Type : Fable - Créé le 19/09/2024 14:15

La Fable de Monsieur Brouillard, le Dieu du Chaos


Il était une fois, dans un monde brumeux et fuyant,
Un certain Monsieur Brouillard, au talent éblouissant.
Il prétendait grimper des montagnes irréelles,
Avec un sourire divin, faussement solennel.

« Suivez-moi, mes amis, j’atteins l’Everest,
Le premier à 16 000 mètres, je vous l’atteste ! »
Disait-il à ceux qui lui prêtaient leurs écus,
Sans jamais comprendre où disparaissaient leurs sous.

L’argent empreinté, volé, puis vite oublié,
C’était un cycle sans fin, toujours renouvelé.
Mais Monsieur Brouillard, dans son monde à lui,
Ne voyait pas la vérité partagée par autrui.

Il vivait dans un déni épais comme un voile,
Refusant d’admettre qu’il n’avait que des étoiles,
Dans les yeux, dans les poches, et surtout dans ses rêves,
Tandis qu’autour de lui, ses amis perdaient la sève.

« Mais ce n’est pas ma faute, je suis un créateur,
Un dieu de l’ascension, un pur bienfaiteur. »
Il se croyait divin, semant sur son passage,
Le chaos et l’embrouille, sans même en voir l’ombrage.

Pourtant, la vérité, celle que personne ne déniait,
Était une montagne que seul lui ignorait.
Il grimpait des sommets faits de brume et d’illusion,
Pendant que ses partenaires s’écrasaient sans pardon.

Dieu autoproclamé, il pensait tout contrôler,
Mais au lieu de miracles, il semait la calamité.
Le chaos, la ruine, les vies brisées par ses tours,
Était le seul héritage de ce faux dieu sans détour.

Ses amis ruinés le regardaient, perplexes,
Ne comprenant pas comment un dieu si complexe,
Ne pouvait voir la vérité, si simple et pure,
Qu’il détruisait des vies pour ses rêves d’aventure.

Moralité :
Quand quelqu’un se prend pour Dieu et fait croire à des merveilles,
Il ne laisse derrière lui que chaos et sommeil.

Type : Fable - Créé le 19/09/2024 14:02

Cher Monsieur BRUERE la pédale


Cher Monsieur BRUERE la pédale, il semblerait que votre sens de l'humour soit aussi solide que votre capacité à esquiver vos obligations financières, car pendant que vous dévalez la route de la procrastination, un petit trésor de 10 000 euros attend toujours de retrouver son chemin vers sa maison chaleureuse et accueillante — aussi connue sous le nom de mon compte en banque ! Alors, avant que je ne doive faire appel à un groupe de détectives privés pour retrouver cet argent ou, pire encore, à un club de cyclisme pour vous rattraper, pourriez-vous s’il vous plaît mettre un coup de frein à ce petit jeu et envisager un retour rapide de cette somme égarée ? Merci de faire le tour de cette situation délicate avec la rapidité d’un coureur de marathon, histoire que je puisse respirer un peu mieux et que vos pédales ne finissent pas par se retrouver en prison pour détention de fonds publics !

Type : Paragraphe - Créé le 15/09/2024 21:39

BRUERE, l’artiste qui joue des airs mais pas ses affaires


Dans un joli village au bord d’un ruisseau,
Vivait un homme, bien étrange, du nom de BRUERE,
De sa guitare, il jouait là un beau rato,
Mais en affaires, hélas, il était fort léger.

Un fou chantant, Oui, mais ! Le bonhomme,
Devait à son voisin, une somme épaisse,
Dix mille euros, en espèces, quelle somme !
Mais BRUERE, le rusé, loquait sans cesse.

"Mon cher voisin, lui disait-il avec une risette,
Je n'ai pas d'argent, c'est la faute à la fête,
Mais je te promets, un de ces jours je paierai,
Quand le vent tournera, tu verras, je te ferai."

Un jour, un renard, d’un air malicieux,
Croisa notre ami dans les champs florissants.
"Dis-moi, cher BRUERE, es-tu toujours aussi heureux ?"
"Oui, oui !" répondit-il, en grattant ses dents.

"Mais que fais-tu donc de cet argent" demanda le rusé,
"Car ton voisin, lui, se languit en pleurs,
Il attend ton dû, et s'impatiente en vérité,
Ne fais pas le sourd, rends-lui, c'est tes valeurs !"

"Ah ! ami Renard, le temps n'est pas propice,
Je dois encore chanter, danser sous la frise,
Mais sache que, lorsque la lune s’inclinera,
Je ferai vibrer des pièces, je t'assure, attends-là."

Le Renard sourit, d’un air un peu taquin,
"Aie donc soin, Monsieur, pour ta guitare et ton foin,
Un débiteur avisé, un créancier patient,
Savent bien que les billets, ne tombent pas du vent."

Et le sage Renard, de façon désintéressée,
S’en retourna tranquillement, laissant BRUERE en route,
Car, à la fin, dans ce monde bien dressé,
Un prêteur toujours attend, que le débiteur l'écoute.

Moralité :
Pour éviter les tracas d’une danse à la mode,
Rembourse à temps, ami, ou la pédale se dérobe !

Type : Fable - Créé le 15/09/2024 21:38

Le Roi des Promesses en L’air


Il était une fois, dans une ville à l'abri des regards,
Un escroc nommé BRUERE, aux ruses sans égards.
De belles promesses, il avait le secret,
Il empruntait sans vergogne, sans jamais rembourser.

Un jour, un pauvre homme, en quête d'un avenir,
Crut aux paroles douces, et décida de l'ouvrir.
"BRUERE, cher ami, voici vingt mille euros,
Pour des affaires florissantes, je n'ose dire des mots."

Le temps passa, les mois filèrent lentement,
BRUERE, quant à lui, s'enrichissait gaiement.
L'argent fleuri disparut comme une ombre,
L’homme désespéré, au fond, se morfond.

« Mon cher ami, où est passé mon d'argent ? »
Demandait-il à l’escroc, d’un air irritant.
Mais BRUERE, bondissant tel un chat sur un mur,
Répondit avec une ruse : « L'argent, c'est l'azur ! »

« Oh ! Que je suis occupé, de projets en projets,
Je ferai bientôt, promis, un juste apôtre, »
Mais les jours que l'on compte ne rapportent que l'ennui,
Tandis que l’escroc trônait, gambadant sans bruit.

Un jour le débiteur, usé par l'attente,
Décida que BRUERE, n'était qu'une démente.
Il prit le temps de réfléchir à ses malheurs,
Et forgea un plan, aux éclats de ferveur.

« Alerte, cher BRUERE ! Voici ma détermination,
Pour vingt mille euros, je veux votre raison.
Si l’argent ne revient pas, alors, je vous le dis,
Mon ami, ce sera la fable de votre vie ! »

BRUERE, conscient que le rire peut blesser,
Trembla tout à coup, à l'idée du procès.
L’escroc, enfin conscient, décida d'agir,
Et remboursa l’homme, bien forcé de le faire, c'est sûr !

Moralité :
À l'escroc, méfiez-vous, qu'il soit ami ou frère,
Dites bien vos attentes, car souvent l'argent s'perd.
Ne laissez pas le temps, entre vos mains s’écouler,
Ou vous vous retrouverez en fable, à pleurer.

Type : Fable - Créé le 15/09/2024 21:34

Fable de Monsieur BRUERE, Champion Olympique de l’Escroquerie


Dans un village, à l’ombre d’un chêne flairant,
Vivait un homme, fort astucieux, marrant.
Monsieur BRUERE, de son nom bien connu,
L’Escroquerie, voici son art inconnu.

Svelte comme un lièvre, il promettait monts et merveilles,
À tous ceux qu’il croquait de ses douces abeilles.
« Remboursez plus tard ! » disait-il en riant,
« Six mille euros, c’est rien, vraiment, pour un bon Français ! »

Les paysans, crédule, lui confiaient en pleurs,
Leur pécule amassé, hors de simples sueurs.
Influencé par ces discours enjoués,
Ils lui remettaient des sommes bien élevées.

Mais, à l’est du village, l’argent s’évaporait,
Et BRUERE souriait, charmant comme jamais.
Ses dettes s’accumulaient tel un ciel d’orage,
Et lui, le tricheur, ne voyait aucun outrage.

Un jour, un créancier, de poigne et de fer,
S’approcha de lui, l’air sombre et sévère.
« Ô Monsieur BRUERE, donnez-moi satisfaction,
Vous devez six dizaines de mille, pas de discussion ! »

BRUERE, tout enjoué, répondit d’un air fin :
« Sachez, cher ami, que la vie est un festin.
Les jeux Olympiques ne sont pas que pour le sport,
Je suis le champion de l’escroquerie, sortons du bord ! »

« Mais sache, cher ami, le temps est contre toi,
Réponds donc à l’appel de ce bon vieux droit.
Un ami vengeur, la justice implacable,
Peut faire de ta vie un chemin bien instable. »

Le créancier, courroucé, fit appel à l’État,
Et BRUERE, après tant, vit son sort se sceller.
« Fable de ma vie, trempée dans l'arrogance,
Rembourse tes dettes, ou subis la démence ! »

Ainsi, la leçon est claire comme l’eau de roche :
Ne te pavanes pas en rendant tes proches,
Car si l’argent est doux, sa perte est amère,
Rappelle-toi, cher ami, de bien garder ton caractère.

Moralité :
Celui qui joue avec des feux fragiles,
Finira par se bruler, ma foi, c’est inutile.
Payer ses dettes, une vertu à chérir,
Surtout quand l’ami créancier sait rugir !

Type : Fable - Créé le 15/09/2024 21:34

La Fable de Monsieur BRUERE et les Écus


Dans un paisible village, sous un ciel de velours,
Vivait un frais oiseau, doux maître des détours.
Monsieur BRUERE, l'Emprunteur, au regard enjôleur,
Fut charmé par l'éclat d'un trésor, quelle lueur !

« Que j'aimerais, pensait-il, faire un festin de nuit,
Avec ces dix mille écus, un festin qui luit.
Je les prendrais, m’écriais-je, pour un temps éphémère,
Et puis je rendrais tout, promis, juré, sincère ! »

Un voisin, l'Honnête, lui prêta sans crainte,
En pensant au retour de cette somme sainte.
Monsieur BRUERE, léger, s’envola sur son nuage,
Oubliant bien vite l’honorable usage.

Les jours passèrent, et l’échéance dirait,
Que la dette était due, ainsi que l’honneur l’exigerait.
Mais d’un geste furtif, Monsieur BRUERE s’ébroua,
« Que faire, ô mes écus ? La vie est trop beau tact ! »

Il se moquait de la dette, et riait à ses dépens,
Tantôt rendant visités à de glorieuses danses.
Mais le Temps, que l’on craint, fait toujours la leçon,
Et la patience de l’Honnête est de fer, tel un don.

Cet Honnête, un jour, à la porte se présenta,
« Monsieur BRUERE, mon ami, là où êtes-vous, dis-moi ?
J'attends mes dix mille, il est temps de t’interroger,
Car l’heure tourne, et la dette n’est plus à plaisanter. »

BRUERE, tout déplumé, avec un air bien malheureux,
Réalisa qu’un jour, la vérité foudroie les cieux.
« Hélas ! dit-il, mon voisin, j’ai besoin de tes lumières,
Je n’ai pas d’écus, je ferais mieux de prier les prières. »

Moralité de l’histoire, à jamais conserver :
Emprunter c’est bien, mais de rendre c’est l’emprunter.
Un débiteur malheureux, par un subtil détour,
Se dérobe à son sort, au gré de ses discours.

Alors, cher ami, n’oublie pas cette fable,
Rends-moi mes dix mille, que la vie reste aimable.
Ne te fais point de voleur, ou bien de fripon,
Tiens-toi à tes promesses et remplis ton sillon.

Type : Fable - Créé le 15/09/2024 20:56

Le Malin BRUERE et le Rapace de l'Argent


Dans une contrée où l’argent faisait la loi,
Vivant un homme, que l’on nommait BRUERE,
Étonnant par son esprit fort et sa joie,
Mais, hélas, aussi par une propension à l’erreur.

Un jour, ce Monsieur, avec un sourire astucieux,
S’avisa de détourner, sans grande frayeur,
Des fonds qui n’étaient point les siens, malheureux,
Vers sa poche, se couronnant en menteur.

« Je suis rusé ! » s’exclama-t-il en flamboyant,
« Les autres y croiront ? Oh, quel bon tour ! »
En jouant du bon cœur d’un créancier patient,
Il pensa bien remplir ses poches jour après jour.

Mais en ces temps, dans l’ombre, une voix se leva,
Celui qui attendait, fort fatigué de ses tours,
Rappela à BRUERE, d’un ton qui s’élèva :
« Deux mille euros, vingt fois mille, où est l’Accord ?

Un prêt n’est pas un cadeau, fût-il un ami,
N’oublie grand Saint BRUERE, qu’en ce monde, la fête
N'est point que pour l'un, fais-moi donc ce demi,
Rembourse sans tarder, évites en l'école des paillettes.

Car qui prend sans donner, dans l’ombre des trésors,
En fin de compte, ne récolte que des pleurs ;
La fortune est un vent, capricieux dans le port,
Mieux vaut la fidélité à l’honneur de ses valeurs.

Apprends, cher BRUERE, en tirant cette leçon,
Que le détour n’est point la route du bonheur,
Retrouve ton chemin, reviens à la raison,
Et rembourse, ô compère, pour retrouver l’odeur. »

Morale :
Il est des chemins que l'on croit sans retour,
Mais n’oublie jamais l’honneur de l’engagement,
Rembourse dès que tu peux, ou tu seras en détour,
Et l’argent, à la fin, sera triste tourment.

Type : Fable - Créé le 15/09/2024 20:56

Le Champagne et le Débiteur


Dans un vignoble ensoleillé,
Vivait une Bouteille de Champagne,
Élégante et bien enflée,
Rire et fête, voilà son règne.

Un jour, un Débiteur, l'œil brillant,
S’approcha, imbu de son savoir,
« Que fais-tu, noble flacon ?
Je rêve d’une belle histoire.

Pour fêter un grand événement,
Je te promets la clarté,
D’un solde dû depuis longtemps,
Quatre cents euros, à rembourser. »

Le Champagne, flairant le danger,
Répondit d’une voix enjouée :
« Mon cher ami, pour te plaire,
Je vais prêter main forte à tes péchés.

Mais écoute bien, ami à l'âme légère,
Les promesses en bulles sont éphémères.
Une fête sans paiement engendrera
Une douce amertume, crois-moi, ça arrive à chaque fois.

Ne me laisse pas dans l’oubli,
Car sans ton dû, je perds mon éclat.
Le temps file, et sans répit,
Ma mousse se fane, hélas tout ça.

Prends garde, cher ami, à ton bonheur,
Pour qu’un jour, tu puisses me fêter,
Rembourse ta dette avec ardeur,
Et ensemble, nous trinquerons à la clarté ! »

Le Débiteur, la tête haute,
Promit de régler à l'avenir,
Ainsi le Champagne, d’un un coup de faute,
Garda son éclat, prêt à resplendir.

Moralité :
Payer ses dettes, c’est un art,
Pour garder la fête dans le cœur et l’amitié d’un bon flacon à chaque départ.

Type : Fable - Créé le 15/09/2024 19:33

Le Débiteur et l’Ananas


Dans un jardin fort en fleurs là où l’odeur est douce,
Vivait un Ananas, orgueilleux dans sa pousse.
« Je suis le roi des fruits, le soleil en tranches,
Sans moi, vos plats sont tristes, et vos festins s’étrangles ! »

Un jour, un jeune homme, le cœur un peu fainéant,
S’approcha de l’Ananas, d’un air nonchalant.
« Noble ami », dit-il, « prête-moi quatre cents,
Pour apaiser mes dettes, ô fruit si géant. »

L’Ananas, flatté, accepta sans retard,
Pensant qu’il serait payé un beau soir —
Mais le temps s’écoula, et le jeune débiteur,
Loin des fruits et du fiel, vira vers la douleur.

Un matin, las du silence, l’Ananas s’écrie :
« Je te fais souvenir de notre pacte, ô ami !
Quatre cent cinquante euros, pourrais-tu me rendre ?
Avant qu’un autre rayon ne vienne se fendre. »

Le débiteur, piqué, tenta de plaisanter :
« Fût un temps, cher Ananas, je pensais t’apprécier !
Mais je suis bien trop pris, les temps sont durs, hélas,
Tes épines commencent à blesser ma traversée. »

Un sage voisin, voyant la scène s’installer,
Dit à l’un et l’autre : « Écoutez bien, amis emportés :
L'ananas, comme l'argent, doit se mériter,
Savoir rembourser, c'est là l'honneur à cultiver. »

Et depuis ce jour-là, sur l’ile des fruits,
Tous convinrent d’un pacte : « Ne jamais être en bruit.
Car, qu’importe la douceur d’un goût délicieux ?
Rien n’égale l’honneur, et un ami précieux. »

Moralité :
Ne feignez point l’oubli, aux dettes soyez fidèle,
Car l’ananas en attente, devient l’épine de votre ciel.

Type : Fable - Créé le 15/09/2024 19:22

La Fable des Cailloux et du Débiteur


Dans un beau village, sous le ciel d’azur,
Vivait un débiteur, fort en discours.
Dès qu'il s'agissait de rendre son dû,
Il avait mille excuses, c’était entendu.

Un jour, de son ami le sage,
Reçut une lettre, le préavi à l'ouvrage.
« Mon cher, écrivit l’ami avec soin,
N'oublie pas les vingt euros, c'est bien le butin. »

Le débiteur, un peu gêné, répondit :
« Mieux vaut des cailloux, je t’assure, amis,
Que l’or d’un paiement qui, de mon cœur, jaillit,
Je t'envoie par la poste un paquet rempli ! »

Il prit dans son jardin des pierres de toutes tailles,
Et de les empaqueter avec grandiose travail.
« Voilà, dit-il, qu’il est temps de bluffer,
Je te les envoie, ma dette est bien faite ! »

L’ami reçut son envoi, mais le cœur plein de rires,
Les cailloux n’étaient pas, hélas, un bon empire.
« Cher ami, se moqua-t-il avec entrain,
Ces cailloux sont très jolis, mais où sont mes vingt euros, enfin ? »

Le débiteur, piégé dans sa vanité,
Comprit alors qu'il devait s’élever,
Et que dans la vie, mieux vaut être honnête,
Que de jouer aux cailloux et vivre en défaite.

Moralité :
Si un dû tu dois, ne fais pas le clown,
Car jouer avec des cailloux ne t'apportera pas de blon.
Rends ce qui est juste, avec cœur et bonne foi,
Et tu verras que la vie te mènera dans le droit !

Type : Fable - Créé le 15/09/2024 19:13